La place qu’occupent les questions relatives aux déficits publics et à l’endettement de la France dans le débat est excessive et a pour conséquence de détourner l’attention aussi bien des médias que des dirigeants politiques des vraies questions auxquelles est confronté le pays. La dramatisation est une méthode bien connue pour faire passer sinon accepter des mesures impopulaires. Elle atteint aujourd’hui son paroxysme quand on évoque la possibilité d’une mise sous tutelle du FMI voire de défauts de paiements. La faute reviendrait aux Français qui ne travaillent pas ...