L’adoption à l’Assemblée Nationale d’un amendement conduisant à la nationalisation des activités en France du groupe sidérurgique Arcelor-Mittal a ranimé de vieux souvenirs, les nationalisations à la suite de l’arrivée de la gauche au pouvoir en 1981, accompagnés de commentaires critiques injustifiés. Usinor et Sacilor étaient à l’époque au bord de la faillite du fait de leurs lourdes pertes et d’un endettement excessif. La conversion en actions de ces dettes détenues par des banques, elles, nationalisées depuis 1945, et par l’Etat suivie du rachat des dernières actions cot ...