Quand le ministre de l’Emploi, François Rebsamen, reconnait l’échec actuel du gouvernement à inverser la courbe du chômage, il constate une évidence. Mais devait-il pour autant se risquer à prédire que la situation ne s’améliorerait pas avant le deuxième semestre 2015, c’est-à-dire d’ici un an ? On comprend la préoccupation personnelle et l’opération de communication. Ses propos ne sont pas passés inaperçus. Au moins, on ne pourra pas lui reprocher comme au Président de la République de s’être trompé. Et si, contrairement à ses affirmations ...