En moins d’un an, trois entreprises clefs de l’industrie française se sont retrouvées dans une situation suffisamment critique, pour que la première, Alcatel soit rachetée par un concurrent, la deuxième, Areva, déclare des pertes considérables et fasse appel à son actionnaire et la troisième, Alstom, cède les deux tiers de ses activités. Les réseaux téléphoniques, les centrales nucléaires et les turbines ne sont pas des métiers bas de gamme promis à la délocalisation. Ils ont toujours été considérés comme des points forts ...