La chute des prix du pétrole est-elle un phénomène passager résultant de circonstances politiques exceptionnelles et d’une croissance mondiale déprimée ou, au contraire, annonce-t-elle le retour durable à des énergies fossiles bon marché ? La seconde hypothèse apparait chaque jour plus plausible. Les causes de la chute actuelle sont bien identifiées. Face à une offre de plus en plus abondante, dans un contexte économique moins porteur, les pays producteurs réunis dans l’OPEP, n’ont pu s’entendre pour soutenir les cours.
Les Etats-Unis avaient clairement opté pour la baisse : elle amplifie l ...