La satisfaction exprimée par le gouvernement en Conseil des ministres après la publication de la première estimation de la croissance au 4ème trimestre (0,2%) et du résultat annuel (+1,1%) n’est pas justifiée. Et les commentaires qui l’ont accompagné embellissent la réalité sans être très convainquant car tout dépend du point de comparaison. Le résultat est meilleur qu’en 2014 (+0,2%), mais ce n’est pas très difficile. En revanche, nos grands concurrents font nettement mieux, les Etats-Unis et l’Angleterre, tous deux autour de ...