Faire porter à François Hollande la totalité de la responsabilité du désastre industriel que représente le déclin programmé d’Alstom est injuste. Celui-ci résulte de plus de vingt ans d’erreurs stratégiques de ses dirigeants. Mais alors que Nicolas Sarkozy en 2004 avait évité à l’entreprise la faillite et lui avait donné la possibilité de rebondir, l’approbation donnée par l’Etat en 2014 à l’accord conclu avec General Electric, GE, qui n’en demandait pas tant, a constitué une erreur fatale. La fermeture de Belfort, site emblématique de l’entreprise où furent ...