Depuis quelques semaines, on ne compte plus le nombre de prévisions pessimistes voire catastrophiques faites par les économistes. Cela avait commencé, à la fin de l’année dernière avec Alain Minc qui jugeait que « la dégringolade des marchés financiers était inévitable ». On a assisté au premier semestre 2019 à leur plus forte hausse depuis dix ans. La source de ce pessimisme réside autant dans la situation des grands pays telle qu’elle est décrite que par le regain observé des tensions internationales qui affectent la confiance dans l’avenir. C’est aussi la cons ...