La persistance d’un très faible taux d’inflation inquiète. C’est paradoxal puisque pendant des décennies les gouvernements se sont fixé comme objectif la stabilité des prix et que les banques centrales ont eu pour mission d’agir pour y parvenir. On avait encore, en Europe, en mémoire les conséquences de la crise allemande des années 20 qui n’avait pas été étrangère à la montée du nazisme. Aujourd’hui, on se trouve dans la situation opposée. Les banques centrales ont interprété leurs mandats en sens inverse de ce qui ...