La large victoire de François Fillon est une bonne nouvelle pour François Hollande pour deux raisons. D’abord, elle confirme que les sondages n’ont pas de caractère prédictif. Ce sont d’ailleurs ces instituts, et tous ceux qui, à longueur d’éditoriaux, les commentent qui sont les vrais perdants de la primaire de la droite et du centre. A aucun moment, durant la semaine qui a précédé le premier tour n’a été envisagé que celui qui a finalement gagné, n’allait même être présent au second tour. Pour maintenir le suspens ...