L’importance accordée aux deux grandes réunions internationales, le G20 à Rome qui vient de se conclure sur plusieurs accords et la COP 26 qui va se tenir à Glasgow montre à quel point, sur les sujets économiques et environnementaux, l’action des Etats est redevenue essentielle. C’est un tournant majeur par rapport aux vingt dernières années où la « mondialisation libérale » avait essentiellement reposée sur les décisions des agents privés, parfois encadrées par les banques centrales dont l’indépendance par rapport à toute intervention publique était garantie. Les recettes keynésiennes étaient renvoy ...