Pendant qu’à Paris, on disserte sur l’ordre d’arrivée des listes aux élections européennes et qu’à Bruxelles, on se demande comment va fonctionner l’institution avec la fragmentation des forces politiques appelées à siéger, à Pékin comme à Washington, on réfléchit aux nouvelles étapes possibles dans l’escalade des tensions entre les deux pays. Le mode de communication de leurs dirigeants reflète leurs différences culturelles. Le président américain alterne les « tweets » vengeurs dénonçant l’attitude des autorités chinoises et les propos conciliants expliquant qu’à la fin, on trouvera ...