Quand il se rendait à Berlin-Est quelques mois après la chute du mur, l’attention du visiteur était attirée par les longues files d’attentes sur les grandes places de la ville autour de camions qui avaient été transformés en agences de voyage. Les Berlinois allaient enfin pouvoir retrouver des proches ou découvrir les pays voisins. Mais ce n’était pas tout. Les femmes se pressaient également autour de comptoirs installés sur la chaussée pour acheter des collants. Leur vente avait été interdite par le régime sous prétexte que ce mode de consommation ...