La publication des derniers chiffres sur l’économie française, qui reflètent une très faible croissance au deuxième trimestre, devrait être confirmée par la révélation, vendredi, de la première estimation du PIB. Mais les analyses seront biaisées à plus d’un titre.
D’abord le rebond du premier trimestre était artificiel, puisqu’il résultait essentiellement de la reconstitution des stocks, laquelle compensait la piètre performance de notre commerce extérieur. On devrait donc assister au phénomène inverse avec une croissance réelle des exportations, comme en témoigne le ...