Les économistes et leurs commentateurs ont été traumatisés par la crise de 2007. Aucun d’entre eux, comme le remarqua un jour la reine d’Angleterre, ne l’avait vue venir. Pour qu’ils regagnent leur crédibilité, il fallait donc que chacun cherche une bonne raison pour prévoir le pire. S’il se produisait, ils seraient des génies. Et si rien n’arrivait, tout le monde aurait oublié leurs propos pessimistes. On est même allé chercher dans la numérologie des raisons de s’inquiéter. Le chiffre neuf porterait malheur. Il y a eu ...