Depuis plus de quarante ans, l’économie des pays développés vit une sorte de crise permanente, avec quelques rares périodes de rémission, la dernière venant de s’achever avec les secousses brutales qui ont affecté les marchés financiers au début du mois de février. Il n’en fallait pas plus pour que les institutions internationales et les économistes, qui avaient été silencieux à la veille de la crise des « sub-primes », envoient des messages d’alerte. Les inquiétudes avaient été déclenchées par une interprétation, qui se révélera erron ...