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Le blog d'Alain Boublil

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Alain Boublil / Biographie

Né en 1947

Né en 1947 à Tunis, Alain Boublil a fait ses études à Paris, au cours Hattemer et aux lycées Claude Bernard et Carnot.

Il a raconté l’histoire de sa famille qui a des racines françaises et tunisiennes et des attaches brésiliennes dans l’un de ses ouvrages, le soulèvement du sérail (Albin Michel, 1990).
Titulaire d’une maîtrise de mathématiques et d’un diplôme d’études approfondies de la Faculté des sciences de Paris (1969 et 1970), il est diplômé de l’Institut d’Etudes Politiques de Paris (1971), section Service Public et docteur (3ème cycle) en économie (1978). 

Nommé assistant de mathématiques et de statistiques à la Faculté de droit et de sciences économiques de Nanterre en 1970, il est également, à partir de 1973, directeur d’études au Bureau d’informations et de Prévisions Economiques.

Il rejoint alors, auprès de Jacques Attali, l’équipe d’économistes qui conseille François Mitterrand et participe à la campagne présidentielle de 1974. Il adhère au parti socialiste en 1975, suit les questions relatives au logement, puis à la politique industrielle. A ce titre il participe aux discussions sur l’actualisation du programme commun en 1977. En 1979, sous le pseudonyme d’Antoine Laurent, il devient délégué auprès du Premier Secrétaire en charge des questions économiques et co-secrétaire, avec Louis Gallois de la Commission économique du Parti Socialiste.

Entre-temps, en 1977, il a été appelé, comme chargé de mission au service industriel du Commissariat du Plan où il suit les travaux de préparation du VIIIème Plan relatifs à la construction et à l’évolution technologique.

Au lendemain de l’élection de François Mitterrand en 1981, il est nommé conseiller technique au secrétariat général de la Présidence de la République, en charge notamment de l’industrie, des transports et du logement.

En mai 1988, il est appelé par Pierre Bérégovoy pour prendre la direction de son cabinet au ministère des Finances. En janvier 1989, à la suite de la campagne consécutive à l’affaire Péchiney, il présente sa démission, poursuit en diffamation les organes de presse qui l’ont accusé et obtiendra la condamnation de deux d’entre eux. Le ministre des Finances le nommera au poste de conseiller et le gouvernement lui confie alors plusieurs missions, dont notamment une sur l’impact des nouvelles technologies sur les marchés financiers (1989), et une seconde, après la chute du mur de Berlin, sur les conséquences  de la réunification de l’Allemagne pour l’économie française (1990).Il devient en juillet 1991 directeur général adjoint de Framatome, en charge de la stratégie, de la recherche et du développement technologique.

Entre temps (1990), le gouvernement l'a nommé administrateur d’Usinor-Sacilor et le président de General Electric, Jack Welch, lui a demandé de siéger au Conseil consultatif européen, qu’il vient de créer. Le ministre des finances ayant donné son accord, il accepte et il y siègera jusqu’en 1995, le conseil étant devenu en 1992, l’International Advisory Board de General Electric. En 1993, peu après le suicide de Pierre Bérégovoy, le nouveau gouvernement lui demande de quitter ses fonctions au conseil d’Usinor Sacilor, ainsi que chez Framatome. Il crée alors, en 1994, AB 2000, la société de conseil, qu’il préside encore aujourd’hui. 

Outre les ouvrages rédigés avant sa nomination à l’Elysée, Alain Boublil publiera en 1996 Keynes reviens !  Ils sont devenus fous, en 1997 Le siècle des Chinois et en 2006 le Monde comme il est, trois ouvrages  où il fait part de ses observations et de ses réflexions sur l’évolution de l’économie mondiale et sur la place de la France dans la mondialisation.