La publication par l’INSEE de la dernière estimation de la dette publique française au 30 juin 2014, soit 2023,7 milliards d’euros, a déclenché un torrent de commentaires tous plus alarmistes les uns que les autres : historique des faillites de l’Etat depuis François Ier, parallèle avec la Grèce, comparaisons internationales biaisées et menaces sur notre solvabilité. Qu’en est-il vraiment, à un moment où, ce n’est pas un hasard, les conditions du refinancement de cette dette n’ont jamais été aussi faciles et bon marché, au point que l’Etat ...