Autour du Sommet européen, la tension monte sur la désignation du nouveau président de la Commission et sur les contreparties que le candidat choisi par les partis de droite, Jean-Claude Juncker, pourrait être amené à offrir pour obtenir le soutien des partis sociaux-démocrates ou apparentés, comme le parti socialiste français ou son homologue italien. Mais l’enjeu essentiel n’est pas là car l’Europe souffre d’abord de l’absence de coordination entre les trois centres de décisions indépendants que sont Bruxelles, Francfort et Bâle, où s’élaborent des mesures dont ...